La France en deuil
L’émotion que ressentent tous les hommes, toutes les femmes de France, j’en suis sûr, est profonde. Elle est à la mesure de l’horreur du crime. On est sidéré, au sens le plus fort du terme, par l’absence totale d’humanité des barbares qui l’ont perpétré. Chacun d’entre nous pense aux proches d’Hervé Gourdel et voudrait leur adresser une parole de compassion.
Le Président de la République a eu les mots qu’il fallait. La Nation tout entière se soude autour de ses responsables, dans le deuil d’abord mais aussi dans la détermination farouche de ne pas céder au chantage et d’éliminer les auteurs de ce crime monstrueux. L’affrontement sera difficile, dangereux, long. Nous devons le mener sans faiblir. Il y va de notre sécurité et de notre honneur.