Bricolage

Shou sugi ban : Bois brûlé, la technique

Written by Romain

Pour laisser une touche chaleureuse et naturelle à la maison, le recours au bois est en plein essor. À l’extérieur comme en intérieur, ce matériau noble s’adapte à tous les styles, du plus classique au plus sophistiqué.

À la différence du bois neuf, le bois brulé est très utilisé aussi bien par les particuliers que par les ébénistes professionnels. Aussi appelé Yakisugi ou shou sugi ban, il est issu d’une technique ancestrale japonaise de protection naturelle du bois.

Que vous comptiez rénover votre ancien meuble ou réaliser votre bardage, cette méthode japonaise shou sugi ban vous plaira à coup sûr. Pour mieux éclaircir le sujet, prenez votre temps afin de découvrir cet article.

Qu’est-ce que le Shou Sugi Ban ?

Si vous êtes un menuisier qualifié, vous en avez déjà certainement entendu parler. Mais pour ceux qui prévoient d’apprendre à bricoler, il est possible que ce terme japonais leur échappe encore.

Le shou sugi ban n’est autre qu’une technique de brulage sur bois. Beaucoup confirment qu’il vient du Japon. Il vise à entraîner une combustion sur une face apparente de la planche dans le but d’optimiser sa résistance.

Grâce au traitement bois shou sugi ban, le matériau tolère l’eau, les insectes, les moisissures, les UV, les champignons ainsi que l’incendie.

Il est à souligner que la majorité des constructions japonaises sont fabriquées en bois.

Les habitants redoutent des intempéries ainsi que l’expansion du feu lors d’un incendie. La couche carbonisée, au moyen de la technique ancestrale japonaise shou sugi ban ralentit la propagation des flammes.

La méthode ne se limite pas au Japon. Bien qu’elle ne date pas d’hier, elle connaît actuellement un immense succès partout dans les quatre coins du monde plus particulièrement en Europe.

Le bois shou sugi ban se singularise par son aspect noir. Il est très utilisé pour le revêtement extérieur d’une maison. Ce type de bardage bois apporte une note esthétique inégalable à la construction.

Comment est réalisée la technique du Shou Sugi Ban ?

Comme nous venons de mentionner ci-haut, le shou sugi ban technique était déjà déployé depuis longtemps, voire même à la préhistoire. Pour le mener à bien, vous avez le choix entre la méthode traditionnelle et celle moderne.

La première consiste à construire un tube triangulaire au moyen de 3 planches de bois. Cela fait, vous insérez le feu à l’intérieur de cette cheminée. N’oubliez pas de laisser passer l’oxygène afin d’optimiser l’effet de combustion.

Cela dit, étalez à présent les planches et frottez-les via une brosse. Cela permet de retirer toutes les impuretés. Pour terminer, aspergez d’eau arrêtant la carbonisation.

Il faut bien avouer que ce traitement de bois de façon traditionnelle requiert un savoir-faire et de l’expérience. Si vous êtes encore un débutant, il vaut mieux opter pour la méthode moderne.

Quant à cette dernière, la technique bois chalumeau est la plus fréquente. Contrairement au ciseau à bois, au rabot, au maillet ou au tour à bois, le chalumeau ne s’utilise pas seulement pour le travail de bois.

Il est surtout déployé pour la soudure thermique ou la découpe de pièces de métal. Polyvalent, le chalumeau est également nécessaire afin de réaliser la technique shou sugi ban bois.

Préférez un modèle au propane avec torches. Il garantit un contrôle optimal de la flamme. La température de cette dernière doit atteindre 250 jusqu’à 500 °C pour que le carbone se forme.

Il est conseillé de travailler en extérieur évitant les risques de feu. N’oubliez pas de porter des gants spéciaux ignifuges. À titre de mesure de précaution, gardez un extincteur à proximité.

Quels sont les avantages du bois traité avec le Shou Sugi Ban ?

Que vous utilisiez la technique bois shou sugi ban traditionnelle ou moderne, cette méthode permet d’accentuer la résistance du matériau.

Avec la couche de carbone sur la surface du bois, il ne craint ni la pluie, ni l’humidité, ni la moisissure, ni les UV, ni l’incendie, ni les insectes xylophages bois et ni les champignons.

A cet effet, cette technique ancestrale japonaise prolonge la durée de vie du bardage bois. Le matériau peut accompagner votre maison jusqu’à 80 ans.

Sur le plan esthétique, le shou sugi ban bois détient une couleur noire. Il possède aussi une texture écailleuse rehaussant son aspect visuel. Vous pouvez garder ce rendu du bois brulé tel quel.

Mais vous avez pareillement la possibilité de l’associer à d’autres matériaux de synthèse comme du vernis, de la lasure, du colorant, de la peinture ou de la résine. Peu importe votre choix, la méthode japonaise shou sugi ban met en valeur  votre maison.

Ses avantages ne s’arrêtent pas là ! Le shou sugi ban bois s’utilise en plusieurs manières. Bien entendu, on s’en sert surtout pour le bardage bois. Mais ce matériau se fait également sa place dans la déco d’intérieur. On peut le repérer aussi bien dans le salon que dans la cuisine.

Le shou sugi ban yakisugi technique est une opportunité de redonner une seconde vie aux bois inemployés. En intérieur comme en extérieur, la méthode leur offre un intérêt grandissant.

Pour conserver leur état, ils ne requièrent aucun entretien spécifique. La surface bois tient très longtemps sans soin particulier. Vous pouvez entre autres mettre une couche de lasure tous les 3 à 6 ans.

Ce traitement convient-il à tous les types de bois ?

Traditionnellement, le bois utilisé pour la technique shou sugi ban est le cèdre. Aussi appelé sugi en Japon, il est naturellement imputrescible.

Les Nippons en ont déjà fait usage depuis longtemps dans la construction. Polyvalent, ce bois est pareillement adulé comme arbre d’ornement.

Vu que le shou sugi ban yakisugi technique se répand partout dans le monde, les Européens déploient d’autres essences de bois.

Les Français préfèrent par exemple le douglas. Mais on trouve aussi le recours au mélèze, au chêne, à l’accoya, au frêne, au pin, à l’érable et bien d’autres.

Le rendu est différent non uniquement en fonction de l’intensité de brulage, mais pareillement de l’essence de bois utilisé. De même, la résistance de la couche de carbone varie selon ces paramètres.

Bien que certains bois soient adaptés en extérieur, ils peuvent trouver leur place à l’intérieur. Pour augmenter leur longévité, il est conseillé de les appliquer une résine de finition au-dessus.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à demander conseil auprès des professionnels comme Zwarthout shou sugi ban.

Comment entretenir et nettoyer du bois traité par Shou Sugi Ban ?

Que cela soit pour le bois revêtement mural, pour les meubles ou pour la clôture, la technique japonaise shou sugi ban procure un excellent rendu.

Grâce à ce processus de carbonisation, la couche de surface bois devient moins sensible aux attaques de la pluie, du soleil, des insectes et de toute forme de pourriture.

Cependant, sachez qu’elle peut tout de même s’abîmer au fil des années plus particulièrement le bardage bois. Il est exposé à tout moment au soleil, aux orages, au vent et à d’autres agressions extérieures.

Certes, le shou sugi ban bois n’exige aucun entretien fréquent. Vous pouvez toutefois en prendre soin de temps à autre afin d’en profiter dans de multiples années.

Son entretien est un vrai jeu d’enfant. Nombreux sont les produits dédiés à prolonger les qualités du bois brulé. Pour votre bardage bois, vous pouvez par exemple l’huiler tous les 4 ou 5 ans.

On en trouve aussi d’autres produits protecteurs pour les meubles fabriqués à partir du bois technique shou sugi ban.

Si vous ne savez pas lequel choisir, pensez à recourir aux spécialistes comme Zwarthout shou sugi ban. L’entretien d’un meuble carbonisé se fait généralement tous les ans.

Est-ce que le Shou Sugi Ban offre une protection contre les insectes ?

Au moyen du processus de ban shou sugi, le bois brulé ne craint pas les insectes xylophages bois. Il est en mesure de résister à leur envahissement.

On peut identifier aisément leur présence à partir de la poussière de bois partout ou des trous dans le bois. Il se pourrait aussi que vous trouviez des insectes morts.

La vrillette du bois, le capricorne des maisons, le termite, le charançon du bois, le lycte et le sirex figurent dans le classement des parasites qui se nourrissent de bois. Puisque le bois technique shou sugi ban peut sembler assez robuste, le matériau s’oppose à leurs attaques.

Dans le cas où votre bardage bois shou sugi ban a déjà vécu très longtemps, sa tolérance aux insectes peut se réduire. Il requiert donc un entretien. Sinon, vous pouvez traiter la partie du bois contaminé.

Pour ce faire, enlevez les parties endommagées. Brossez la surface bois et dépoussiérez-la. Cela simplifie l’accrochage des produits curatifs.

Il existe plusieurs traitements disponibles dans le commerce. Entre le traitement thermique, le soin par injection gaz fumigène ou les solutions naturelles, le choix ne manque pas.

Il est déconseillé de faire recours aux produits chimiques. Même s’ils confèrent des résultats immédiats, ils risquent d’endommager le shou sugi ban bois noir.

Combien de temps dure la protection du bois après avoir été traité par cette méthode ?

En règle générale, le bois shou sugi ban yakisugi technique est capable de persister le long d’un siècle. Sa durée de vie peut varier en fonction de la fréquence de son entretien ainsi que des produits utilisés.

Si vous avez l’habitude de faire usage des insecticides afin d’éradiquer les parasites nuisibles, la surface bois perd petit à petit ses qualités d’origine. Pour éviter d’en arriver là, il est préconisé de recourir à d’autres produits d’entretien non agressifs.

De plus en plus de solutions naturelles font preuve de grande efficacité. Elles ne sont pas dangereuses non seulement pour le bois noir, mais aussi pour l’être humain et pour l’environnement.

Afin d’huiler le shou sugi ban maison, vous pouvez vous servir de l’huile de lin, d’olive, de tung, de neem ainsi que de teck.

Si vous préférez les lasures, favorisez un modèle dépourvu de solvants, de lindane et d’autres additifs chimiques. Les lasures à base d’huile de lin, d’huile de soja et de cire d’abeille font de meilleures options.

Est-ce que le Shou Sugi Ban est respectueux de l’environnement ?

Bien entendu, le soin du bois technique shou sugi ban ne représente aucune menace pour l’environnement. Que vous pratiquiez de la démarche traditionnelle ou du processus moderne, il n’existe aucun recours aux solutions ou produits chimiques.

La technique bois chalumeau s’applique à l’aide d’un appareil intitulé chalumeau. Celui-ci sert à bruler le bois en surface. Cette méthode ne demande ainsi aucune intervention des produits nocifs ou toxiques pour votre santé et surtout pour l’environnement.

Avec le shou sugi ban yakisugi technique, il devient réalisable de récupérer tout bois presque inutile. Elle permet de lui fournir une autre allure le mettant en valeur.

Cette solution réduit alors les déchets et empêche la coupe de nouvelles pièces de bois. De même, elle limite l’utilisation des matières synthétiques.

Où peut-on utiliser le bois traité par Shou Sugi Ban dans la maison ou à l’extérieur ?

Le bois obtenu par shou sugi ban technique s’utilise aussi bien à l’intérieur qu’en extérieur. De par son aspect unique en son genre, il contribue à rehausser la décoration d’intérieur.

Le bois noir devient un élément de déco ultime. Table, chaise, tête de lit ou commode, le bois shou sugi ban trône dans la maison. Beaucoup s’en servent aussi pour l’habillage d’une cheminée.

D’autres l’utilisent pour les objets du quotidien à savoir les luminaires, le porte-manteau, les couverts et plus. Quoi qu’il en soit, le bois technique shou sugi ban apporte une touche d’élégance hors pair à vos intérieurs.

Pour ce qui est de l’extérieur, ce type de bois traité s’utilise très souvent comme solution de bardage. Dès le premier coup d’œil, il embarque un style qui attire immédiatement l’attention.

Magnifique à regarder, il met en valeur la construction. Il n’est pas surprenant que ce bois revêtement mural ne cesse de conquérir les constructions modernes.

Quelle est l’origine historique de cette technique ?

Bon nombre d’articles sur internet soulignent que la technique shou sugi ban vient tout droit du Japon. Cependant, d’autres sources mentionnent aussi son apparition dans d’autres pays.

D’après les livres Le Clan des Ours des cavernes, la méthode de durcissement de bois date de la préhistoire. Elle était de ce temps-là déployée afin de chasser le mammouth.

Au Moyen-âge, la technique de ban shou sugi était utilisée pour concevoir la clôture. Les gens de l’époque ont brulé les piquets en bois avant de les insérer dans le sol.

À propos de l’historique de ce traitement de bois au Japon, il est rédigé dans la philosophie du bouddhisme mettant en valeur les imperfections occasionnées par le temps.

Le shou sugi ban était à l’origine appliqué dans le but de protéger les Nippones pendant les pluies abondantes ou les tempêtes.

La méthode de carbonisation du bois renforce la solidité et la durabilité de la maison. Ainsi, cette dernière se défend bien contre les multiples aléas météorologiques.  

Comme le monde entier est conquis de ses différents avantages, le shou sugi ban bois devient de plus en plus populaire.

De nombreux pays scandinaves remettent le bois brulé à la mode. On peut donc trouver des constructions en bois technique shou sugi ban de toutes parts.

Quel bois pour le Shou Sugi ban ?


Le cèdre ou Sugi fait partie de l’essence de bois utilisé autrefois pour le shou sugi ban technique. Mais aujourd’hui, beaucoup de bois peuvent être déployés à savoir le pin, le chêne, le mélèze et bien plus encore.

Quelle est la meilleure technique pour faire le Shou Sugi ban ?


Comparativement à la méthode traditionnelle, la technique bois chalumeau constitue l’une des formules les plus courantes. Elle associe efficacité et simplicité d’utilisation.

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